Les clefs du toucher

 

 

La respiration a une caractéristique particulière :
« On n’arrête jamais de respirer, mais on peut décider de retenir son souffle un temps donné ».

En effet, elle est régulée de façon automatique par l’action du système nerveux autonome
et en même temps sous l’influence du psychisme conscient.

C’est aussi un organe d’échange entre soi et l’extérieur qui témoigne de la façon
dont nous entrons en relation avec le monde qui nous entoure.

Elle peut être aussi un reflet du lien entre notre moi profond et notre corps.

Je vous propose ici des exercices simples, pratiques, à faire chez soi, au bureau,
dans sa voiture ou en plein air. On verra comment utiliser la respiration pour faire le plein d’énergie,
pour se détendre, pour développer des pensées positives, ou pour soulager des douleurs.


Plan

1/ Détendre l'abdomen
2/ Respirer en profondeur
3/ Assouplir les articulations
4/ Se relaxer
5/ Soulager les douleurs
6/ Faire le plein d'énergie
7/ Utiliser la pensée positive
8/ Développer la perception de l'énergie


1/ Détendre l'abdomen
2/ Respirer en profondeur
3/ Assouplir les articulations
4/ Se relaxer
5/ Soulager les douleurs
6/ Faire le plein d'énergie
7/ Utiliser la pensée positive
8/ Développer la perception de l'énergie


Introduction

"L'énergie suit le geste, le souffle et la pensée"

Il est possible d’utiliser ces trois éléments ensemble ou séparément pour mobiliser l’énergie
au niveau psychique ou physique.

Après un rappel physiologique, nous verrons comment utiliser la respiration pour appliquer ces notions,
à l’aide d’exercices pratiques.

La respiration, par son action d’échange (émission de gaz carbonique, réception d’oxygène),
est un symbole vivant, de notre lien avec l’extérieur et de notre façon d’entrer en relation avec lui.
Notre manière de respirer est un reflet intime de ce que nous en vivons au plus profond de nous.

L’air ambiant contient environ 20% d’oxygène. Nos poumons vont puiser cet oxygène, puis le sang
sert de véhicule pour le transporter jusqu’aux cellules. Les poumons, en partenariat avec les reins,
vont également éliminer les déchets acides de ces cellules sous forme de gaz carbonique.

Un système de mesure interne va contrôler continuellement les besoins de l’organisme et adapter
l’activité de ces deux organes, de façon à maintenir à un chiffre constant le pourcentage des acides
dans l’organisme. Ce taux est très précis et ne doit pas varier, sans quoi la vie ne serait pas possible.
Tout cela se fait de façon automatique.

Cependant, le poumon est aussi le seul organe du corps sous l’influence à la fois de ce système
de régulation automatique et du conscient (on peut retenir ou accélérer, un certain temps, sa respiration
de façon volontaire). Cela implique également qu’elle peut se modifier sous l’action de nos émotions
(avoir le souffle coupé par la surprise ou par la peur, accéléré par le stress, tousser par gêne, etc...),
et qu’on peut intervenir sur la respiration de façon volontaire pour l'améliorer.

L’état de tension psychique ou émotionnel va se manifester, en règle générale, par des tensions
dans l’abdomen et dans la zone du plexus solaire ce qui peut entraver le mouvement naturel du diaphragme.
C’est ainsi qu’on peut se retrouver avec une sensation de gêne respiratoire après une émotions forte.



Mécaniquement, la respiration se réalise à 80% par les mouvements du diaphragme.
Au repos, ce muscle présente une forme de parachute.

A l’inspiration, il va se creuser vers le bas et venir pousser sur tout l’abdomen,
produisant un massage des organes contenus dans l'abdomen.
A l’expiration, il va reprendre sa position initiale en se relâchant.

Le diaphragme s’attache en avant à la pointe du sternum et aux côtes, et en arrière à plusieurs vertèbres lombaires.
Aussi son fonctionnement mécanique agit de façon permanente sur la mobilité des articulations du squelette .

En poussant sur l’abdomen à l’inspiration, il vient également exercer une action profitable sur les articulations du bassin.
De plus, par un phénomène de pression, chaque mouvement respiratoire participe à la circulation du sang veineux.


On comprend donc comment mécaniquement un état de stress prolongé
peut engendrer et nourrir des perturbations et les bénéfices
qu’on peut retirer d’un travail sur la respiration.

1/Détendre l'abdomen


Détendre le diaphragme


La première étape est de diminuer les tensions abdominales.
Leurs présences, dues à un état de stress, d’anxiété ou d’émotions répétées gênent l’action du diaphragme.
en règle générale, lorsqu’il y a une tension dans le corps, une tension psychique lui est associée.
La lâcher, c’est d’abord se laisser aller à ce qu’on ressent et le vivre pleinement.

Le muscle du diaphragme est le principal acteur de la respiration.
I
l est solidaire de l’os du sternum et des vertèbres lombaires.
le détendre induit une action bienfaisante sur tout le corps.

L’inspiration est un temps actif, qui demande une action musculaire.
L’expiration est un temps passif, sans action musculaire

Je vous invite à inspirer et à expirer par le nez pour chacun des exercices.


Assouplir le diaphragme

En position assise.
Poser le bout des doigts d’une main en contact léger sous la pointe inférieure du sternum.
A l’inspiration, le ventre se gonfle et, en se bombant, pousse sur le bout des doigts.
A l’expiration, le ventre se dégonfle et se creuse.


Massage du diaphragme

En position assise. S’auto masser l’attache antérieure du diaphragme.
A la fin d’une expiration, avant de reprendre l’inspiration, laisser le bout de vos doigts détendus
s’enfoncer progressivement sous la pointe du sternum et sous les côtes. bougez les doucement en massant.


Pincer, tirer, rouler

En position assise.
Pincer la peau de cette même zone, la tirer et la faire rouler sous les doigts.


La gym du diaphragme

En position assise.
A la fin de l’expiration, le ventre s’est dégonflé.
Rentrez alors le diaphragme vers l’intérieur et vers le haut, comme si vous vouliez le plier.
Relâchez avant de reprendre votre inspiration.

nb : pour dénouer les tensions du plexus.


Respirer avec le ventre

Respirer avec le ventre est essentiel pour masser l’abdomen.
Cela relance le mouvement péristaltique des intestins et stimule les organes.

Une bonne respiration va libérer la zone du plexus solaire,
souvent durcie et nouée par des tensions émotionnelles.

respirer par le ventre maintient la détente générale du corps et évite l’installation des tensions.


Gonfler, dégonfler

Cette technique de base servira pour la plupart des exercices.

Les jambes peuvent être pliées pour aider. On inspire et on expire par le nez.
A l’inspiration, le ventre se gonfle. La poitrine reste pratiquement immobile.


A l’expiration, le ventre se dégonfle sans effort.


La respiration du fœtus

A genoux, front au sol, dos plat, jambes repliées. Cette position détend l’abdomen.

A l’inspiration, je gonfle le ventre sans bouger la poitrine.


A l’expiration, je dégonfle le ventre.

2/ Respirer en profondeur


Contacter davantage de profondeur en soi est un élément essentiel pour le maintien de l’équilibre de santé,
ainsi que pour développer les capacités de prise de recul et de gestion des émotions.

Les trois clefs d’accès à la profondeur sont : la lenteur, la globalité et l’accompagnement.


La lenteur

Ralentir

Respirez par le nez, bouche fermée.
Dans une inspiration lente, tandis que le ventre se gonfle, fixez votre attention sur le volume d’air qui passe dans la gorge.
A l’expiration, le ventre se dégonfle très lentement.


La globalité

Respirer avec tout le corps

L’inspiration est un mouvement d’expansion. L'expiration est un mouvement de rétraction.

A l’inspiration, imaginez votre corps se remplir d’air et augmenter de volume.

A l’expiration, visualisez le corps se rétrécir.


La respiration du ballon

Fixez votre attention sur un point situé deux centimètres sous le nombril.
A l’inspiration, imaginez ce point se remplir d’air et gonfler comme un ballon de la taille de votre corps.


A l’expiration, visualisez ce ballon se vider et rétrécir jusqu’à redevenir ce point.


Respirer en volume

A chaque inspiration, Imaginez votre corps augmenter petit à petit de volume.
A chaque expiration, visualisez votre corps revenir à la taille normale.
Ralentissez et amplifiez votre respiration.


L'accompagnement

L’accompagnement : je me laisse aller

Agir sur sa respiration ne signifie pas tout contrôler avec la volonté.
Il s’agit de se laisser conduire par la sensation du mouvement naturel de la respiration
et de l’accompagner en conscience en le ralentissant et en l’amplifiant.

3/ Assouplir les articulations

La colonne vertébrale

Un léger étirement de la colonne vers le haut lors de chaque inspiration contribue à lutter
contre le tassement vertébral dû à l’effet de la pesanteur.
La pratique de ces exercices installe un automatisme qui s’intègre petit à petit à la respiration
naturelle et limite les sources de stress et de tensions vertébrales.


Pointer le sternum en avant

A l’inspiration, avancez le sternum vers l’avant, les vertèbres dorsales se creusent et s’étirent vers le haut.
A l’expiration, relâchez.


En installant un réflexe de micro étirement de la colonne a l’inspiration,
on contribue a faire jouer en permanence les articulations vertébrales.
Cela évite les raideurs du dos.


Pour visionner la suite de cette page,
munissez vous d'un ordinateur ou une tablette.

 

Assouplir le diaphragme

En position assise.
Poser le bout des doigts d’une main en contact léger sous la pointe inférieure du sternum.
A l’inspiration, le ventre se gonfle et, en se bombant, pousse sur le bout des doigts.
A l’expiration, le ventre se dégonfle et se creuse.


Massage du diaphragme

En position assise.
S’auto masser l’attache antérieure du diaphragme.
A la fin d’une expiration, avant de reprendre l’inspiration, laisser le bout de vos doigts détendus s’enfoncer progressivement sous la pointe du sternum et sous les côtes.
bougez les doucement en massant.


Pincer, tirer, rouler

En position assise.
Pincer la peau de cette même zone,
la tirer et la faire rouler sous les doigts.


La gym du diaphragme

En position assise.
A la fin de l’expiration, le ventre s’est dégonflé.
Rentrez alors le diaphragme vers l’intérieur et vers le haut comme pour le plier.
Relâchez avant de reprendre votre inspiration.
pour dénouer les tensions du plexus


Respirer avec le ventre

Respirer avec le ventre est essentiel pour masser l’abdomen.
Cela relance le mouvement péristaltique des intestins et stimule les organes.

Une bonne respiration va libérer la zone du plexus solaire,
souvent durcie et nouée par des tensions émotionnelles.

respirer par le ventre maintient la détente générale du corps et évite l’installation des tensions.

Gonfler, dégonfler

Cette technique de base servira pour la plupart des exercices.

Les jambes peuvent être pliées pour aider.
On inspire et on expire par le nez.
A l’inspiration, le ventre se gonfle.
La poitrine reste pratiquement immobile.

A l’expiration, le ventre se dégonfle.

Relâchez-vous, le ventre se dégonfle sans effort.


La respiration du fœtus

A genoux, front au sol, dos plat, jambes repliées.
Cette position détend l’abdomen.

A l’inspiration, je gonfle le ventre sans bouger la poitrine.

A l’expiration, je dégonfle le ventre.
2/ Respirer en profondeur

Contacter davantage de profondeur en soi est un élément essentiel pour le maintien de l’équilibre de santé,
ainsi que pour développer les capacités de prise de recul et de gestion des émotions.

Les trois clefs d’accès à la profondeur sont : la lenteur, la globalité et l’accompagnement.


La lenteur

Ralentir

Respirez par le nez, bouche fermée.
A l’inspiration, tandis que le ventre se gonfle, fixez votre attention sur le volume d’air qui passe dans la gorge.
Ralentir la respiration au maximum.
A l’expiration, le ventre se dégonfle très lentement.

 


La globalité

Respirer avec tout le corps

L’inspiration est un mouvement d’expansion.
L'expiration est un mouvement de rétraction.

A l’inspiration, imaginez votre corps se remplir d’air et augmenter de volume.
A l’expiration, visualisez le corps se rétrécir.



La respiration du ballon

Fixez votre attention sur un point
situé deux centimètres sous le nombril.

A l’inspiration, imaginez ce point se remplir d’air et gonfler comme un ballon de la taille de votre corps.

A l’expiration, visualisez ce ballon se vider et rétrécir jusqu’à redevenir ce point.
   

Respirer en volume

Imaginez votre corps augmenter petit à petit de volume à chaque inspiration,

A chaque expiration, visualisez votre corps revenir à la taille normale.
Ralentissez et amplifiez votre respiration.


L'accompagnement

L’accompagnement : je me laisse aller

Agir sur sa respiration ne signifie pas tout contrôler avec la volonté.
Il s’agit de se laisser conduire par la sensation du mouvement naturel de la respiration et de l’accompagner en conscience en le ralentissant et en l’amplifiant.

3/ Assouplir les articulations

La colonne vertébrale

Un léger étirement de la colonne vers le haut lors de chaque inspiration contribue à lutter
contre le tassement vertébral dû à l’effet de la pesanteur.
La pratique de ces exercices installe un automatisme qui s’intègre petit à petit à la respiration
naturelle et limite les sources de stress et de tensions vertébrales.

Pointer le sternum en avant

A l’inspiration, avancez le sternum vers l’avant, les vertèbres dorsales se creusent et s’étirent vers le haut.
A l’expiration, relâchez.


En installant un réflexe de micro étirement de la colonne a l’inspiration,
on contribue a faire jouer en permanence les articulations vertébrales.
Cela évite les raideurs du dos.

Etirement de la colonne (debout)


Bras tendus vers le haut.
A l’inspiration, rentrez le menton vers la poitrine et tirez le bout des doigts vers le ciel.
Sentez votre colonne s’étirer et grandir vers le haut.
A l’expiration, relâchez.


Etirement de la colonne (assis)

Les mains posées sur les cuisses.
A l’inspiration, grandissez la colonne
comme si un fil imaginaire vous tirait vers le haut, pendant que le sternum s’avance et que la colonne se creuse légèrement vers l’avant.
A l’expiration, relâchez.


Etirement de la colonne avec une table


Debout, penché vers l’avant.
Les mains sont posées sur une table
(de la hauteur de vos hanches).
Le dos est plat.
A l’inspiration, tirez sur le sacrum vers l’arrière, sans bouger les mains.
A l’expiration, relâchez.


Respirer dans la colonne pour la vitaliser 1


A l’inspiration, visualisez l’air (sentez sa chaleur, donnez lui une couleur) rentrer par le sacrum et se déplacer dans la colonne, vertèbre par vertèbre, vers le crâne.

A l’expiration, imaginez l’air redescendre
vers le sacrum et le remplir d’énergie.


Respirer dans la colonne pour la vitaliser 2

En position du fœtus.
Les bras sont tendus en avant, paumes des mains posées au sol.
A l’inspiration, visualisez l’air rentrer par le sacrum et monter vers la tête.

A l’expiration, imaginez l’air redescendre vers le sac.

Les étirements passifs

Ce sont des étirements des corps énergétiques.
Le corps physique est immobile tandis qu’on visualise un étirement virtuel d’une partie du corps.
Bien fait, cet exercice produit un puissant effet de micro étirement dans la profondeur osseuse.

Etirement virtuel de la colonne vertébrale

En respirant avec lenteur.
A l’inspiration, visualisez un fil imaginaire tirer sur la tête vers le haut
et sur le sacrum vers le bas.
Sentez le étirer la colonne vertébrale.

A l’expiration, relâchez.


Les mains virtuelles

Imaginez deux mains virtuelles posées
sur votre colonne vertébrale.
A l’inspiration, visualisez et sentez ces mains qui s’écartent en étirant la colonne.

A l’expiration, les mains se relâchent et se rapprochent.


Le bassin

Sentir la bascule du bassin

La colonne est droite, les épaules sont en arrière.
Inspirez en gonflant le bas ventre.
le coccyx recule en arrière pendant que le bassin bascule vers l’avant.
Expirez et relâchez.



Etirement virtuel des jambes

Placer votre conscience dans vos pieds.

A l’inspiration, imaginez vos jambes
se grandir vers le bas.
A chaque inspiration, les jambes se grandissent davantage.
A l’expiration, les jambes reviennent à leur taille initiale.


Pourquoi s'étirer sur l'inspiration ?

L’étirement actif

Le poumon se remplit d’air grâce à un effet musculaire sur la cage thoracique.
Ceci est dû à un mécanisme particulier : le poumon, de consistance molle, adhère à l’ossature de
la cage thoracique par l’action d’une pression négative, présente dans les feuillets qui l’entourent (la plèvre).
Lorsque la cage thoracique s’agrandit à l’inspiration, le poumon est tiré en extension et ses cavités (les alvéoles)
se remplissent d’air.
Quand les muscles de la cage thoracique se relâchent, il reprend sa forme initiale de façon passive
(comme le ferait un élastique tendu en extension.

Ainsi, on peut distinguer deux temps en alternance :

- Un temps actif en tension, l’inspiration.
- Un temps passif en détente, l’expiration.

L’étirement est réalisé de façon progressive sur le temps actif de l’inspiration, maintenu un court instant
en fin d’inspiration, puis relâché sur le temps de détente de l’expiration.


L’étirement passif

C’est un étirement des corps énergétiques.
Le corps physique est immobile tandis qu’on visualise un étirement virtuel d’une partie du corps.
Bien fait, cet exercice produit un puissant effet de micro étirement dans la profondeur osseuse.

4/ Se relaxer

La détente à l’expiration


Inspirez et expirez par le ventre et le nez.

A chaque expiration, sentez la détente envahir et imprégner de plus en plus votre corps.
Plus rien n’existe autour de vous. Il n’y a plus que votre respiration et votre détente.


Inspirer et expirer la détente

A l’inspiration, pensez : j’inspire la détente
Sentez cette détente rentrer dans votre corps en même temps que l’air.

A l’expiration, pensez : j’expire la détente
Sentez cette sensation sortir de votre corps en même temps que l’air.


Se remplir de détente

A l’inspiration, imaginez que l’air inspiré
contient une grande détente.
A l’expiration, envoyez virtuellement votre souffle vers votre ventre.
Sentez le se remplir de cette chaleur
et de cette détente.



Le repos du cerveau

Imaginez votre cerveau comme un ballon.
Donnez lui une couleur (violette par exemple).

A l’inspiration, visualisez ce ballon grossir en expansion.

A l’expiration, visualisez ce ballon rétrécir jusqu’à devenir de la taille d’un noyau.

5/ Soulager les douleurs

Expirer vers la zone douloureuse

Respirez avec lenteur.
A l’expiration, envoyez virtuellement
cet air dans la zone douloureuse.
Sentez la se remplir de chaleur et de détente.


Douleur morale

A l’inspiration, sentez l’énergie de l’univers vous remplir et comment la respiration vous relie à lui.
A l’expiration, envoyez et remettez l’élément ou l’émotion qui vous gêne à l’univers, en même temps que l’air expiré.
Laissez le se dissoudre dans cet espace.

6/ Faire le plein d'énergie

Plus vous expirez lentement en dirigeant virtuellement votre souffle
dans une zone de votre corps, davantage cet endroit se chargera en énergie.

La circulation de l’énergie dans le corps est mobilisée par le geste, le souffle et la pensée.

La prise d’énergie dans le hara

Respirez avec lenteur par le ventre.
Levez les bras, paumes des mains vers le ciel.
A l’inspiration, imaginez l’air rentrer par les mains et descendre le long des bras.
Retenez votre respiration quelques secondes.

A l’expiration, visualisez l’air descendre
et aller remplir la zone du hara.
.


Sentir la qualité de l’air

Respirez très lentement par le ventre.
Placez votre attention sur la paroi supérieure interne des narines.
A l’inspiration, sentez et prenez conscience du filet d’air qui passe dans cette zone.



S’imprégner

donnez une couleur lumineuse à l’air que vous respirez.
A l’inspiration, visualisez cette lumière
pénétrer dans votre corps.
A l’expiration, laissez la remplir et imprégner tout votre corps.


Se charger en énergie yin

Respiration lente.
Les bras dirigés vers le bas, paume des mains vers le sol.
A l’inspiration, imaginez l’énergie de la terre rentrer par la paume des mains
et la plante des pieds.
A l̵'expiration, dirigez cette énergie vers votre ventre.


Se charger en énergie yang


A l’inspiration, visualisez une boule lumineuse devant vous.
A l’expiration, imaginez que cette boule
rentre dans votre corps.
Laissez son énergie bienfaisante se répandre dans votre corps et le nourrir.


Stimuler le cerveau

En position du fœtus, front au sol.
Respirez par le ventre.
A l’inspiration, imaginez que l’air rentre par votre sacrum et remonte dans la colonne vertébrale.
Expirez lentement en visualisant cet air
remplir et réchauffer votre cerveau.

 


l’énergie du ciel et de la terre

Sentez les points de contact de votre corps avec le sol.
Imaginez que des fils blancs descendent de votre corps jusqu’au centre de la terre.

Voyez en ce centre une boule rouge lumineuse.

Tout en respirant dans la lenteur et la détente, laissez petit à petit cette énergie
remonter le long des fils et remplir votre corps.


Puis, maintenant, visualisez une boule de lumière lumineuse, bienfaisante et protectrice devant vous.
A chaque inspiration, cette énergie remplit et nourrit votre corps.

A présent, laissez-vous aller à juste observer ce que vous sentez.


La respiration du feu

Cette technique est utilisée en Kundalini yoga pour développer la circulation de l’énergie.
Elle a également une action de nettoyage
de l’énergie du corps.
Evitez d’en faire une pratique intensive.
Il s’agit d’effectuer une succession
d’inspirations et d’expirations brèves
et rapides par le ventre.
Chaque inspiration est faite en donnant
une impulsion brusque au diaphragme vers le bas, ce qui gonfle le ventre,
puis il se dégonfle en se relâchant.


La respiration du feu avec les mains


Utilisez la respiration du feu pour soigner une zone du corps.
Pour cela, posez les deux mains l’une sur l’autre sur la zone que vous désirez remplir en énergie.
Effectuez la respiration du feu en gardant les mains posées sur cet endroit.


7/ Utiliser la pensée positive

Le corps garde la mémoire les sensations qu’on a vécues, souvent associées à des évènements.
On va se servir de cela pour choisir, par exemple, une sensation de bien être
et en renforcer la présence dans le corps.

On peut choisir par exemple une pensée positive envers soi pour renforcer l’estime de soi.

Le principe de la pensée positive
est d’induire une sensation
dans le corps et de s’en imprégner

Cette sensation alimente
le psychisme et devient
un point d’appui pour la pensée


S’imprégner

Respiration lente, dans la détente.
Pensez fortement à une sensation de bien être que vous avez déjà éprouvée.
A l’inspiration, pensez : "j’inspire le bien être".

A l’expiration, pensez : "j’expire le bien être".

Sentez l’air que vous respirez, rempli de cette sensation de bien être, se répandre dans votre corps et le nourrir.


Dissoudre les nœuds conflictuels


Imaginez une belle lumière lumineuse devant vous.


A l’inspiration, inspirez cette lumière.
A l’expiration, envoyez cette lumière à.....
(un tel).
Visualisez la nourrir cette personne
et remplir l’espace qui vous sépare d’elle.


8/ Développer la perception de l'énergie

La sensibilité des mains

Les bras sont tendus devant vous, coudes légèrement pliés.
A l’inspiration, imaginez l’air rentrer par la paume des mains et remonte le long des bras jusqu’au cœur.
Retenez votre respiration quelques secondes, pendant que l’air se charge d’une énergie d’amour.
A l’expiration, sentez cet air redescendre le long des bras et sortir par la paume des mains.


Le réveil du troisième œil

A l’inspiration, imaginez que l’air rentre dans votre corps par un point situé au milieu du front.
A l’expiration, visualisez cet air sortir
par le même point.


L’ouverture du cœur


A l’inspiration, imaginez que l’air rentre
dans votre corps par le sommet du crâne
et remplit votre poitrine.

Al’expiration, visualisez cet air sortir
par le milieu de la poitrine.


Conclusion

Il peut sembler logique que la peau puisse représenter, par sa fonction de contact tactile,
la façon dont nous vivons notre relation à ce qui nous entoure.
La respiration, par son action d’échange (émission de gaz carbonique, réception d’oxygène),
est également un symbole vivant de notre lien avec l’extérieur.

Utilisons la force, la puissance de ce symbole, présent du premier souffle de notre vie jusqu’au dernier,
pour développer nos capacités à nous donner et à recevoir, à nous inscrire dans le monde qui nous entoure
et y vivre le meilleur de nous-même.

La respiration peut être utilisée comme technique d’auto traitement.
Pour cela, choisissez l’exercice qui vous paraît correspondre à votre besoin du moment.

Entraînez vous à combiner les exercices respiratoires.